Livre : Tu iras loin si les petits cochons ne te mangent pas d’ici là.
Auteur : Nicolas Rouyer
Paru le: 30-10-2019
Editeur: Les éditions Au Pays Rêvé
ISBN: 978-2-919342-54-9
EAN: 9782919342549
ISBN-10 : 2919342541
Prix: 22 €
Nombre de pages: 304 pages
Langue : Français
Genre: Romans
Collection : Histoires & Destinées
Thèmes: Romans de genre, romans noir, policiers, Histoires et Destinées
Nicolas Rouyer est né en Alsace en 1962. Médecin spécialisé en anatomie pathologique, il a fait ses études et de la recherche à Strasbourg. Marathonien, fan de sports de littérature et de sciences avec une passion pour la génétique, Annobon 2028 est son premier roman.
2023. L’homme enfin à l’image de Dieu. Adrien Hazard grâce à sa thérapie par cellules souches est capable de modifier l’espèce humaine pour de bon. L’immortalité pointe le bout du nez.
2028. Les forces de l’évolution ne se laissent pas faire. Medusa surgit. La pandémie de stérilité démarre dans un village Amish et se répand.
De son fief en Ukraine aux Etats-unis avec une étape en Alsace, accompagné d’Ariane son amour de toujours, Adrien Hazard est sur la piste de l’homo sapiens nouveau.
Et, le combat s’engage avec Cyrius porte-flingue de la Présidence des Etats-Unis.
Qui est Svetlana, rien qu’une perchiste hors normes?
2098. Tehuacan. Fin de l’aventure humaine sur la Terre, ou, début d’une nouvelle Odyssée?
Des années après la dernière naissance, au cours du délitement des états nations, beaucoup décidèrent de vivre en communauté regroupées en districts. Ariane décida de rejoindre Heisenberg qui avait fondé Tehuacan. Les hommes sans retouches homo sapiens sapiens de souche wild type y cohabitent tant bien que mal avec une population hétérogène à longévité allongée, résidu de la clientèle d'Eternity. Ceux qui avaient acheté dans le temps un semblant d'éternité proclament leur foi. ''Nous avons l'éternité devant nous. Nous sommes les passeurs entre l'ancien monde et les temps à venir''.
18 octobre 2028
J’avance à pas pressés. J’y suis enfin. Dans le goulot d’étranglement de ma vie. Au terme de ma fuite. Le premier A380 pour l’Europe est encore immobile sur le tarmac. Un flot continu de passagers coule dans les entrailles de ce monstre d’acier. La zone d’embarquement a été complètement rénovée. L’architecture en forme de nid d’oiseaux – entremêlant brindilles d’acier éclats de verre et de marbre blanc poli – permet d’effectuer en un temps record le contrôle de sécurité niveau Q5, le plus draconien. J’entre dans la zone de reconnaissance par empreinte rétinienne jugée infaillible. Je me suis injecté dans les veines il y a 2 heures le produit masquant. Ce fluorochrome va modifier l’image de ma rétine. Ils ne réussiront pas à m’identifier, ni à m’arrêter. Je vais réussir à passer entre les gouttes. C’est à mon tour. Je m’immobilise sous le portique et je suis les instructions sur l’écran. Cinq pictogrammes. Le rayon vert du laser oscille de bas en haut devant mes pupilles. Je me concentre pour calmer ma respiration. L’emoji smiley apparaît sur l’écran et les portes du sas se déverrouillent. Il reste le contrôle des passeports. Mon nouveau vrai faux passeport suisse au nom de René Decastel remplit parfaitement son rôle. Je passe sans encombre le contrôle de police.